En marge de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le Premier ministre Alix Didier Fils Aimé a conclu ce samedi une importante rencontre tenue à la Primature avec les patrons de presse, des journalistes influents et les principales associations de médias du pays.
Cette initiative, saluée par plusieurs participants, visait à renforcer le dialogue entre l’État et les professionnels de l’information, dans un contexte marqué par l’urgence de reconstruire la paix sociale et de lutter contre les effets corrosifs de la désinformation alimentée par les gangs armés.
Lors de cette réunion, le chef du gouvernement a insisté sur le rôle central que la presse peut jouer dans la bataille contre la manipulation de l’information : « Les gangs utilisent la peur et la confusion comme armes. Mais une presse responsable, bien informée, peut rétablir la vérité, rassurer la population et soutenir les efforts de sécurité nationale. »
Il a encouragé les médias à contribuer à un climat de sérénité, de morale publique et de confiance dans les institutions. Pour cela, le gouvernement entend faciliter l’accès à l’information officielle, renforcer la communication institutionnelle et soutenir les journalistes dans l’exercice de leur mission.
Le Premier ministre a rappelé que la sécurité passe aussi par la maîtrise du narratif national. Les journalistes sont appelés à devenir des relais de vérité face aux campagnes de propagande des groupes armés, tout en conservant leur indépendance et leur esprit critique.
« Ensemble, nous pouvons reconstruire un espace public basé sur des faits, et non sur la peur », a déclaré Alix Didier Fils Aimé, soulignant que son administration poursuivra les échanges avec les médias dans une logique de co-construction démocratique.
Une volonté d’apaisement et de transparence
Les participants ont salué l’ouverture de ce dialogue. Plusieurs responsables de médias ont exprimé leur souhait que ce type de rencontre devienne régulier. Ils ont également appelé à des mesures concrètes en matière de sécurité pour les journalistes, en particulier ceux travaillant dans les zones rouges ou confrontés aux menaces.
En conclusion, le Premier ministre a réaffirmé : « Une presse forte, libre et sécurisée est essentielle pour rétablir la paix et bâtir un avenir plus juste. »