Dans la continuité des efforts engagés pour une gouvernance inclusive et décentralisée, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a tenu une réunion de travail stratégique avec plusieurs dirigeants d’universités publiques régionales. Cette rencontre s’est déroulée à la suite de la cérémonie officielle marquant l’activation des Cellules de Sécurité Municipales (CSM), soulignant l’importance d’un dialogue transversal entre sécurité, éducation et développement territorial.

Le Chef du Gouvernement a échangé avec la rectrice de l’Université Publique du Sud-Est à Jacmel, Dr Magdala Jn Baptiste, le recteur de l’Université Publique du Nord-Est, Dr Joram Vixamar, ainsi que le recteur de l’Université Publique de la Grande-Anse, Dr Jean Rony Medy. Ensemble, ils ont abordé des sujets cruciaux tels que les défis liés à la sécurité autour des campus, le rôle stratégique de l’enseignement supérieur dans la reconstruction nationale, et les conditions d’apprentissage dans les régions.

Dans un climat empreint d’écoute et de respect, le Premier ministre a salué l’engagement constant des responsables académiques en faveur d’une éducation publique de qualité, équitable et tournée vers les besoins des populations locales. Il a réaffirmé la volonté de son gouvernement de renforcer la coopération avec les universités régionales, dans le cadre d’une stratégie nationale de décentralisation et de développement durable.

« Nos universités régionales sont bien plus que des centres de savoir. Elles sont des leviers de transformation pour leurs communautés et des pôles stratégiques pour une Haïti décentralisée et résiliente », a affirmé le Premier ministre en soulignant l’importance d’investir dans les institutions académiques en dehors de la capitale.

Il a également mis l’accent sur la nécessité d’une implication active des universités dans les décisions liées à la Transition. Selon lui, aucun processus de reconstruction ne saurait être complet sans l’apport du monde universitaire, particulièrement dans les régions longtemps marginalisées.

« La Transition ne se fera pas sans la science, sans la jeunesse, ni sans les territoires. Les universités régionales doivent être pleinement associées aux choix de société que nous devons faire ensemble », a-t-il insisté.

En concluant cette rencontre, le Premier ministre a souligné que le gouvernement reste fermement convaincu que les universités publiques régionales sont des piliers essentiels du progrès social et économique. Il s’est engagé à pérenniser ce dialogue institutionnel afin de construire, aux côtés des acteurs éducatifs, une Haïti plus juste, plus stable et plus équitable.