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Unité autour de la sécurité et de la transition : le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé salue l’engagement des partenaires internationaux

Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a présidé ce jeudi 26 juin la deuxième session du Comité de pilotage du Programme conjoint d’appui à la Police nationale d’Haïti (PNH), dans un contexte où la sécurité reste un enjeu central de la transition démocratique. La réunion, tenue à l’hôtel Montana, a réuni des partenaires internationaux majeurs — États-Unis, Canada, Union européenne, France, Allemagne, Japon, Brésil, Mexique — ainsi que des représentants des Nations Unies et les plus hauts cadres de la PNH.

Cette initiative, appuyée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), vise à renforcer les capacités institutionnelles, matérielles et techniques de la police haïtienne, en proie à de nombreux défis face à l’escalade de la violence dans le pays.

Une volonté affirmée de restaurer l’ordre républicain

Dans son allocution, le Chef du gouvernement a exprimé sa gratitude envers les partenaires internationaux pour leur soutien constant :

« La lutte contre l’insécurité est notre priorité absolue. Nous devons doter la PNH des moyens humains, matériels et institutionnels indispensables à sa mission républicaine », a déclaré Alix Didier Fils-Aimé.

Il a insisté sur la nécessité de faire front commun pour permettre à Haïti de sortir de l’impasse sécuritaire actuelle, tout en rappelant que cet appui s’inscrit dans un agenda plus large, structuré autour de trois piliers :

  1. Rétablissement de la sécurité et de la paix sociale sur tout le territoire ;
  2. Organisation du référendum constitutionnel, étape clé vers une stabilité institutionnelle durable ;
  3. Tenue d’élections libres, honnêtes et transparentes, pour restaurer la souveraineté populaire.

Les discussions ont permis de faire un point d’étape sur les projets en cours : modernisation de plusieurs commissariats, renforcement des capacités opérationnelles de la PNH, livraison d’équipements tactiques, et intensification des formations spécialisées. L’inspecteur général Jean Gardy Muscadin et le chef de l’Inspection générale Péyo Smith ont souligné l’importance d’un pilotage stratégique rigoureux et transparent, adapté aux réalités du terrain.

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, Mme María Isabel Salvador, a salué les efforts engagés par le gouvernement et les avancées observées dans certains départements du pays. Elle a cependant rappelé que la situation sécuritaire reste critique, notamment dans les zones urbaines sensibles, et a appelé à un appui financier renforcé :

« Nous devons garantir l’accès des forces de l’ordre aux zones vulnérables. Cela nécessite une coordination internationale accrue et un financement pérenne », a-t-elle indiqué.

M. Xavier Michon, Représentant résident du PNUD, a abondé dans le même sens, insistant sur la complémentarité des actions menées et sur l’importance d’une stratégie de long terme, notamment en matière de gouvernance locale et de résilience communautaire.

Cap sur la transition démocratique

Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a réitéré sa vision d’un État restauré, fonctionnel et légitime :

« Nous ne ménagerons aucun effort pour rendre la sécurité effective et durable. Le Gouvernement est résolu à conduire le pays vers des élections crédibles, véritable point d’orgue de notre engagement envers la démocratie haïtienne », a-t-il conclu.

Cette deuxième session du Comité de pilotage marque une étape cruciale dans la stratégie de sortie de crise. Elle témoigne d’une volonté partagée de reconstruire les fondations de l’État haïtien, à travers le prisme de la sécurité, de la transparence et de la coopération internationale.

La Primeur

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